Article invité, rédigé par Spayce.
Le risque d’impayés plane comme une épée de Damoclès au-dessus des freelances. Si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera peut-être demain, nul n’est à l’abri d’un mauvais payeur et il est toujours délicat de relancer un client qui tarde à effectuer un virement. Même si le client n’est pas toujours responsable, un retard peut avoir de graves conséquences pour la santé financière d’un freelance.
Comment se prémunir contre les retards de paiement et les impayés ?
La clé pour ne plus avoir à faire face à ce type de situation est de les anticiper et cela commence dès le devis ou le contrat.
Il s’agit ici d’être le plus précis et clair possible, pour qu’une fois les conditions signées par les deux parties, le document fasse office de justificatif légal, en cas de litige. Il faut aussi veiller à ce que l’entièreté du document soit bien lisible, pour qu’il soit reconnu juridiquement.
Un bon réflexe à avoir est d’y inclure une date d’échéance pour le paiement, ainsi que des intérêts en cas de retard, pour encourager les payeurs tardifs à respecter les délais. Attention, néanmoins, le délai ne peut pas excéder les 60 jours après l’émission de la facture. En ce qui concerne les paiements en plusieurs fois, il est aussi conseillé d’établir, à l’avance, des dates butoirs et de réaliser une facture pour chacun des paiements.
Une solution complémentaire peut être d’exiger un acompte en début de mission. En général, l’acompte représente 30% du prix final demandé pour la prestation et sécurise partiellement le freelance. Ce premier paiement peut aussi constituer une preuve de l’accord avec le client.
Plus simplement encore, et pour éviter tous les tracas juridiques, il existe des solutions de paiement qui sécurisent les transactions. C’est notamment le cas de Spayce, une plateforme de paiement dédiée aux freelances. Le principe est simple, le freelance transfert ses fichiers via Spayce et indique le montant que le client devra payer pour la prestation. Ce dernier reçoit un lien lui permettant de prévisualiser les documents, qu’il ne pourra véritablement télécharger qu’après avoir payé.
Comment réagir face à un retard de paiement ?
À partir du premier jour suivant la date d’échéance, le retard est avéré et les pénalités de retard peuvent être appliquées, d’où l’importance de les mentionner préalablement dans le contrat.
Si en effet, il est malheureusement déjà trop tard et que le délai a été dépassé, il faut savoir réagir vite. Dans ce cas, pas question de laisser traîner la situation. Il faut reprendre contact le plus rapidement possible avec le client pour comprendre ce qui s’est passé. En effet, il vaut mieux toujours laisser au client le bénéfice du doute, en cas notamment de problème technique. Cette première relance peut s’effectuer par mail ou par courrier, puisqu’il s’agit d’un rappel. Si le client n’y est pas réceptif, il faut procéder à une mise en demeure, par lettre recommandée. Cette lettre fait office d’avertissement pour le client et pourra toujours constituer une preuve juridique en cas de procédure judiciaire. Cet ultime recours n’est à considérer que lorsque le client refuse catégoriquement de procéder au paiement.
Que faut-il retenir ?
Les retards de paiement et les impayés font partie des risques auxquels tous les freelances sont confrontés. Il est donc essentiel de s’en prémunir, et ce, avant même de débuter la mission, par le biais d’un contrat, stipulant clairement les termes de la transaction. Une autre solution, plus facile d’accès, peut être de passer par des sites spécialisés, tel que Spayce, voués à assurer la sécurité des freelances.
S’il est déjà trop tard, il faut là encore avoir les bons réflexes et ne pas hésiter à relancer son client, quitte à procéder à une mise en demeure, voire une procédure juridique.