Nasri gère les réseaux sociaux de ses clients. Il est également traducteur. Il habite à Montréal mais voyage beaucoup … tout en travaillant.
Pourquoi avez-vous décidé de vous mettre à votre compte ?
» Au début, ce n’était pas vraiment un choix. Je vivais en Angleterre depuis quelques années et je devais rentrer chez moi à Montréal, où je continuais ma recherche d’emploi. J’avais un travail à distance mais j’avais besoin de quelque chose de plus stable. J’ai finalement trouvé plusieurs petits projets à temps partiel pour aider les startups avec leurs réseaux sociaux. Depuis cette période, j’ai eu l’occasion d’occuper deux postes en tant que salarié mais j’ai toujours gardé mes missions freelances « .
Quel est pour vous le plus grand avantage à travailler en freelance ?
« J’ai toujours préféré travailler de cette façon parce que je peux choisir mes horaires, vivre ma vie comme je l’entends tout en respectant les deadlines fixées avec mes clients. J’aime aussi beaucoup voyager. Je peux ainsi travailler depuis l’étranger. Je n’aime pas le principe de travailler dans un bureau 5 jours par semaine. Selon moi, le marketing digital ne requiert pas 40 heures de travail par semaine au sein d’une entreprise. D’après mes expériences, la gestion des réseaux sociaux peut se réaliser en 10-15 heures par semaine, par client. C’est frustrant de voir certains chefs d’entreprise insister pour avoir une personne au bureau toute la semaine. Cela me donne l’impression qu’ils ne nous font pas confiance ».
Quelles difficultés rencontrez-vous en tant que freelance que vous ne rencontriez pas en tant que salarié ?
» Trouver des projets en freelance avec des petites ou moyennes entreprises s’avère compliqué. La plupart des entreprises préfèrent avoir une personne dédiée en interne et à temps plein. Les pigistes en marketing ne sont souvent pas évalués à leur juste valeur. Certains voudraient que l’on travaille pour eux gratuitement ! Autre difficulté liée au métier : les clients s’imaginent avoir des résultats tangibles en très peu de temps. Mais lorsqu’on travaille dans le branding, les résultats ne sont jamais immédiats et c’est parfois difficile à faire comprendre « .
A quoi ressemble votre journée de travail type ?
« En ce moment, je travaille chez l’agence Alice Média 2 jours par semaine. Le reste du temps, je travaille de chez moi. Je me lève généralement tôt. Même si je travaille sur des projets en cours, je suis toujours à la recherche de nouvelles missions. Ce qui signifie que je passe beaucoup de temps à parcourir des sites tels que LinkedIn et autres médias sociaux pour effectuer un travail de veille et de prospection ».
Que pensent vos proches de votre statut ?
« Je sais que ça les rassurerait de savoir que je suis salarié avec des revenus stables mais ils espèrent que je puisse profiter le plus possible de mes expériences de freelance. C’est important d’écouter l’opinion et le point de vue des autres, mais je ne me laisse pas influencer. Je suis la meilleure personne pour savoir ce qui est bon pour moi ».
Si vous aviez quelque chose à répondre aux personnes qui trouvent que vous avez beaucoup de chance, que leur diriez-vous ?
« J’estime que j’ai de la chance puisque je peux prendre des vacances quand l’occasion se présente. Par contre, c’est extrêmement difficile de trouver des projets qui paient correctement. Il y a certainement des personnes qui parviennent à bien gagner leur vie mais je pense que cela correspond à un petit pourcentage ».
Une petite citation pour la fin… Quel est votre leitmotiv ?
“I put zero weight into anyone’s opinion about me because I know exactly who I am.” – Gary Vaynerchuk.
Pour le contacter :
LinkedIn : www.linkedin.com/majdalanin