« Je suis le gérant, décisionnaire, directeur artistique, exécutant et consultant »

Bastien est Directeur Artistique, spécialisé dans le Motion Design et le Graphisme depuis plus de 5 ans. Après avoir été auto entrepreneur à Amsterdam, en Hollande, pendant 2 ans, il est rentré en France et a créé une EURL (Entreprise Unipersonnel à Responsabilité Limitée). . Il propose à ses clients une multitude de services tels que de l’accompagnement, direction artistique, formation, création, dans les domaines du motion design, graphisme, développement, la 3D, la VR, etc.

Pourquoi avez-vous décidé de vous mettre à votre compte ?

« Ma mère a toujours travaillé en indépendante. J’ai voulu suivre son exemple, être à mon compte, avoir mon atelier/bureau pour pouvoir m’exprimer pleinement.

Plus jeune, je voulais travailler dans l’animation audiovisuelle mais cela a évolué avec les années mon Bac+2, je suis allé à Paris préparer une licence en alternance. Qui dit alternance dit « monde du salariat ». Même si je suis tombé sur une très bonne équipe, je sentais que le salariat n’était pas fait pour moi. Dans une grande entreprise, nous passons beaucoup de temps à nous référer à notre hiérarchie et à adapter notre discours/vision des choses et notre travail s’en ressent. C’est d’ailleurs ce que je répond lorsqu’on me demande « pourquoi travailler avec vous plutôt qu’avec une entreprise ? » ».

Quel est pour vous le plus grand avantage à travailler en freelance ?

« C’est sans doute d’être mon propre patron : je suis seul face à mes clients. Je suis le gérant, décisionnaire, directeur artistique, exécutant et consultant qui les accompagnera dans leur projet. Un des avantages est aussi de travailler en priorité sur les projets qui me plaisent. Gérer son emploi du temps permet aussi de donner plus d’importance à ses projets ».

Quelles difficultés rencontrez-vous en tant que freelance que vous ne rencontriez pas en tant que salarié ?

« Il faut être un slasher, savoir à peu près tout faire, pas forcément parfaitement mais avoir une grande capacité d’adaptation et apprendre … très rapidement !

Si nous ne sommes pas issus du monde commercial, il faut apprendre à bien savoir se vendre. Quand nous travaillons nous sommes en quelque sorte « invisible » sur les réseaux, déconnecté. Il faut savoir être au champ et à la ville comme on dit ».

 

A quoi ressemble votre journée de travail type ?

« Réveil à 8h puis petit-déjeuner. Pas de réseau/écran avant d’être bien réveillé. Je regarde ensuite ma boîte mail pour surveiller les demandes de mes clients les plus matinaux. S’ils ne se sont pas manifestés, je prends le temps de me rendre au bureau de coworking, de faire à manger ou de travailler sur un projet personnel. Une fois au bureau, si les demandes / feedbacks de la journée sont arrivées, j’attaque le travail parfois sans même relever la tête avant 14h, si le projet nécessite beaucoup d’attention. Sinon, je prends un peu de temps pour faire de la veille et/ou de la comptabilité. En tant qu’indépendant, l’heure du déjeuner varie en fonction du projet. Généralement, je mange dans la cuisine du bureau avec mes coworkeurs.

Si les feedbacks ou projets n’en finissent pas, l’après midi peut s’avérer longue. Je n’ai pas forcément les yeux rivés sur l’horloge. En fonction de l’urgence et l’avancement des projets, je peux quitter très tôt comme quitter très …. tôt, mais le lendemain matin ! Mais en moyenne, mes journées se terminent vers 17h30/18h ».

Que pensent vos proches de votre statut ?

« Mes proches (directs, parents et frère) comprennent totalement ma démarche depuis le début. Nous avons toujours connu ma mère indépendante. A la maison, le fait de devenir indépendant c’est s’accomplir.
Mes amis très proches sont plus ou moins issus de la même sphère, nous échangeons beaucoup de trucs et astuces.

D’autres personnes comprennent moins la démarche ou sont curieux de savoir si j’arrive à m’en sortir financièrement. Cette attitude est normale je pense, tout le monde ne peut pas comprendre ».

 

Si vous aviez quelque chose à répondre aux personnes qui trouvent que vous avez beaucoup de chance, que leur diriez-vous ?


La majeure partie du temps, ces personnes sont salariées. A tous ceux qui parlent de « chance », je leur réponds la chose suivante : « la chance ça se provoque ».

 

Une petite citation pour la fin… Quel est votre leitmotiv ?

« Simple is beautiful »

 

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